Festival Gnaoua 2007 : 19-23 juin

Dans la ville très spirituelle d'Essaouira.. Où le brouillard perçu de loin n'est en fait qu'une énorme masse de fumée dégagée par les joints des "hippies" (ou clochards comme vous voulez) venus de tous les coins du Maroc pour assister à ce festival qui est unique en son genre..
Un tunisien était là le soir du jeudi , Il s'agîssait d'Akram Sadkaoui..Un bizertin qui a - tenez vous bien - écrit la dernière chanson de Vendetta.. Il a mis le feu sur la scène la foule était déchaînée .. et tout le monde s'était éclatée... Et quand fût venu le temps des présentations j'ai acclamé mon compatriote à en perdre la voix... Merci Akram pour cette soirée là.. Et inchallah on te retrouvera dans nos festivals ..
Quant au festival Gnaoua et musiques du monde d'Essaouira je recommande à tout le monde d'y aller car en dépit des milliers de kilomètres que vous parcourerez vous vous retrouverez dans une ambiance inégalable, vous serez dans les nuages...
Convaincus ?
Je vous dis à l'année prochaine ?

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Festival Gnaoua: Essaouira affiche complet permalink

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· Les dix ans célébrés avec projections de films, spectacles de rue…

· Un budget record de 9 millions de DH

C’est aujourd’hui mardi 19 juin que démarre le Festival Gnaoua et Musiques du Monde à Essaouira. A l’occasion de cette 10e édition, les organisateurs ont tenu à marquer le coup, avec une programmation musicale encore plus riche et variée que les années précédentes. Les remparts de la Médina seront même illuminés pendant toute la durée du festival avec des projections de diapositives et des jeux de lumière. Les organisateurs s’attendent à recevoir entre 400.000 et 500.000 visiteurs. D’ores et déjà, les touristes étrangers ont envahi la ville, d’après Neila Tazi, directrice, fondatrice et productrice du festival. «Les terrasses de café sont pleines d’étrangers. Comme chaque année, les Marocains, eux, commencent à débarquent nombreux à l’approche du week-end», indique-t-elle. Bien que les structures d’hébergement et d’accueil à Essaouira se soient développées au cours des dernières années, elles restent bien insuffisantes pour accueillir tous les festivaliers. La ville compte en effet une soixantaine de riads, une formule inexistante dans la ville il y a dix ans. Les hôtels sont en nombre restreint avec seulement treize au total, contre quatre en 1998. Plusieurs hôtels sont en cours de construction et d’autres en rénovation, avec pour but de faire de Mogador une importante station touristique du pays.
En attendant, beaucoup de visiteurs n’ont souvent pas d’autre choix que de louer chez l’habitant des chambres, des étages, des studios ou des appartements. En tout cas, à en croire Neila Tazi, la ville affiche déjà complet.
Pour ce qui est de la restauration, le problème ne se pose apparemment plus. «Depuis deux ou trois ans, le nombre de restaurants et de snacks a tellement augmenté que plus personne ne se plaint du manque de nourriture», assure la directrice du festival.
Le montant du budget atteint le chiffre record pour un festival marocain de 9 millions de DH. Il est en constante augmentation d’année en année, démontrant la bonne santé de la manifestation.
Les festivités et spectacles démarreront doucement au début, avec des projections de films, des conférences et des concerts sur de petites places. Au fur et à mesure, le festival prendra de l’ampleur et au fur et à mesure que la ville se remplira, neuf scènes seront ouvertes au public.
La programmation cette année sera variée. Mais ce seront les maâlems Gnaouas qui seront à l’honneur avec un hommage particulier au maâlem H’mida Boussou, décédé tout récemment. Au total, 25 groupes Gnaoua se produiront avec 250 artistes marocains et 150 musiciens étrangers. La dixième édition compte renouer avec les meilleures fusions que le festival ait connues depuis sa création, en réunissant les maîtres gnaouas et des musiciens World comme le guitariste français Louis Bertignac, le percussionniste burkinabé Yaya Ouattara, le guitariste Nguyen Lê, le batteur Cyril Atef, le percussionniste maroco-sénégalais Mokhtar Samba et le pianiste Jean-Philippe Rykiel. Parmi les autres artistes World qui promettent de grands moments de fusion, figurent le joueur de Kora malien Soriba Kouyaté, le prodige américain de la batterie Ari Hoening, le chanteur guitariste sénégalais Baaba Maal et le saxophoniste guadeloupéen Jacques Schwarz-Bart.
Plusieurs groupes sont invités : Asian Dub Foundation, Gangbé Brass band, Lénine et les Tambours du Sud de Minino Garay.
Aux côtés des Gnaouas, le festival présentera des talents marocains: Hoba Hoba Spirit, Fnaïre, Tagadda, H-kayne, Steph Ragga Man, Darga, Gnaoua Clik, Jazz et Casa Crew. Seront également au rendez-vous le groupe berbère El Baz d’Agadir, les Ganga de Tamanar, les Tkitika, les Ahwach haha, les Haddarates et B’net Houariyat. Les conférences, qui auront lieu à l’hôtel des Iles, auront pour thème «Art et liberté» et l’esclavage en tant qu’institution, en sera l’axe central.
Pendant le festival, des marionnettes géantes de Gnaoua (de 4 à 5 mètres de haut), créées spécialement pour l’occasion par la compagnie française Caramantran, défileront pour animer la ville et célébrer les 10 ans du festival. Des artistes professionnels y prendront part : échassiers, musiciens, comédiens, marionnettistes et sculpteurs.
Le projet «Grimoires en Lumière» viendra illuminer les remparts d’Essaouira, à travers une projection de diapositives et une animation lumière. Des créations artistiques originales en dessin, peinture, sculpture, photographie, et infographie seront projetées en images. La culture ancestrale des Gnaoua sera mise en valeur avec des moments de vie, le quotidien et l’art de vivre marocain.

Projections de films

Trois films et documentaires seront projetés tous les jours à l’Alliance Française. Le premier «Transes Gnaoua» est un documentaire de la journaliste Eliane Azoulay, qui dure 60 minutes. En flashs back récurrents, de belles séquences tournées lors de la première édition du festival donnent la mesure des métamorphoses opérées sur scène, au contact du rock et du jazz, en compagnie de Hassan Hakmoun, Louis Bertignac, Maâlem Regragui… «Wijdan», un documentaire de 52 minutes de John Allen, dresse un portrait de deux familles d’aujourd’hui, héritières d’une culture ancestrale gnaouie. Il explore donc les origines des Gnaoua et l’expérience de la transe. Enfin, «Histoire d’un festival» est un documentaire sur l’historique du festival, sa création et son évolution. Neila Tazi, directrice du festival, raconte le chemin parcouru et comment cet événement a reçu un écho très fort chez les jeunes. Le film est ponctué de nombreux témoignages d’artistes, de festivaliers de tous horizons et d’extraits de concerts.

Nadia BELKHAYAT

SOURCE bladi.net