A Gafsa - EGSG-CSHL 1-0
Plus dur que prévu
Stade 7-Novembre de Gafsa. Temps chaud. Public assez nombreux. Pelouse en bon état. Arbitrage de Mohamed Meddeb. Score à la mi-temps 0-0. But Hammami (82’). Expulsions : Khemila (EGSG 68’), Ben Miled (CSHL 70’)
EGSG : Boughanmi, Ladab, Ncibi, Bannani, Ben Younès, Belhadj (Tlijani), Mhamdi, Georges (Hammami), Khemila, Kazadi, Maâmri
CSHL : Mejri, Ben Miled, Gassouma, Evans (Slama), Cissé, Cherif, Nawes, Harrane (Haj Ali), Ben Chouikha, Fouzaï (Azek), Erevaldo
Les supporters gafsiens se posaient tant de questions avant la rencontre quant à la réaction des leurs. Dans le camp des banlieusards qui s’exportent bien depuis l’exercice écoulé, on avait l’envie de confirmer.
On entame les débats en force côté gafsien, et Maâmri tire mollement face à Mejri, pour enchaîner avec une série de manœuvres dans lesquelles la pression pèse dans la tête des Gafsiens. La première riposte des visiteurs se situa à la 9’ par Harrane, mais les Hammam-Lifois étaient les premiers à créer le danger par Erevaldo à la 11’, mais il rate son face-à-face.
La machine gafsienne manque de jus et cela se répercuta sur leur fond de jeu, ce qui permit aux visiteurs d’alerter leurs vis-à-vis. Cissé, à la 32’, faillit tromper son gardien de but, mais Mejri sauva in extremis et Ben Chouikha passe à côté de l’avantage, à la 42’, lorsqu’il croise son tir.
Après la pause, entrée en force des protégés de Akacha par Fouzaï qui joue de malchance après un service judicieux d’Erevaldo : 67’ de jeu, un heading de Kazadi obligea Mejri à se déployer pour dégager sur la ligne fatidique. S’ensuivit une série de protestations qui coûta l’expulsion à Khemila. Deux minutes après, Ben Miled fut expulsé à son tour après un tacle irrégulier. L’entrée de Hammami déclencha la furia locale, et ce dernier loba Mejri à la 81’, et récidiva à la 82’ avec la réussite qui délivra l’assistance.
Un but qui donna des ailes aux Gafsiens qui auraient pu aggraver le score par Maâmri à la 84’, mais ce fut une victoire difficile.
Hafedh TRABELSI
SOURCE: La presse